: : Grands batteurs

Fanfant Jean-Philippe

Musiciens ou groupes:

Sakesho, Mario Canonge, Angelique Kidjo, Andy Narell, Beethova Obas, Kassav, Edith Lefel, Ralph Tamar, Bernard Lavilliers, Touré Kunda, Philippe Lavil, Laurent Voulzy, Maxime le Forestier, Manu Dibango, Julien Clerc, Michel Fugain, Tania Maria, Pan à Paname Steelband, Slaï, La Nouvelle Star (M6), Christophe Maé

Biographie et commentaire

Jean-Philippe Fanfant ("Jean-Phi") est guadeloupéen (né en 1966) et comme il se devait, un des plus grands spécialistes de la batterie caribéenne (qui va de Cuba au Brésil, en passant par Trinidad et la Jamaïque et évidemment la Guadeloupe, le dénominateur culturel commun étant l'influence africaine, à cause des déportations d'esclaves travaillant dans les champs de canne à sucre). Grand musicien de studio, il a joué avec un nombre impressionnant de groupes exploitant la veine culturelle des Antilles françaises (voir liste ci-dessus qui ne présente qu'un échantillon prestigieux), dans tous les styles (de la pop la plus "populaire" au jazz-biguine le plus raffiné). Il vient d'écrire une méthode trÚs complÚte, historique et claire (car il y a de quoi s'y perdre dans cette "forêt" de rythmes pourtant typés), qui regroupe beaucoup de polyrythmies de base caribéennes pour batterie déjà classiques, qui ont fait danser le monde entier depuis plus d'un siÚcle et l’avÚnement du disque (« Les plus grands rythmes caribéens », 2009). Sa méthode (distribuée internationalement en langue française et anglaise) est conseillée par des sommités comme Horacio Hernandez, Peter Erskine, Mokhtar Samba ou Manu Katché, batteurs eux-mêmes de renommée internationale. AprÚs avoir accompagné avec brio à la télévision, en direct, sur scÚne, les concurrents de la « Nouvelle Star » (sur M6, équivalent français de « American Idol », dont Manu Katché a été membre de jury), il participe aujourd’hui à de nombreux festivals de batterie, dont il est parfois même le parrain (exemple : « Drums Addict Festival »). Son groupe « Sakésho » réunit la crÚme des jazzmen antillais de Paris, dans un latin jazz trÚs « free » et endiablé.

Il m'a fait l'honneur en 2008 de soutenir publiquement mes méthodes de batterie, aprÚs avoir pris le temps de les lire, en me choisissant parmi peu d'autres concurrents (lire sa critique en cliquant ici).

Marc De Douvan, publication: 22 novembre 2006.

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